Nouvelle : A la bonne heure

Bonjour !

Écrire des romans, c’est long mais c’est merveilleux. Avant de m’attaquer à mon premier roman « La trace d’un inconnu », j’ai écris quelques nouvelles. En voici une que je partage avec vous.

À LA BONNE HEURE !

Je crois que Ludivine, même si elle ne fait pas preuve d’un raisonnement collectif, tient là un discours philosophique quand elle dit que nous sommes tous des otages, des esclaves séquestrés et qu’elle adopte un mode de vie en résonance à ses propos. Ludivine souffre dans une existence qu’elle estime insipide à cause d’un métier insignifiant, d’un monde qu’elle considère absurde dans lequel elle ne trouve pas sa place. Parce que beaucoup de ses « semblables » — à son avis — n’analysent pas leur condition de manière identique à elle. Soit ils « jouent le jeu » et s’adaptent sans rechigner, soit l’appât du gain, le pouvoir et la réussite réduisent leur destin à ce but à atteindre, prêts à tout pour gravir le sommet de l’échelle sociale.

Secrétaire, Ludivine déteste son métier, l’exècre même, car elle ne l’a pas choisi, elle ne peut lui consentir du sens, il ne correspond pas à sa personnalité. Elle ne sait quelle autre direction prendre, et se retrouve lancée sur la voie de sa vie d’adulte. Au lieu de rechercher un emploi « stable », autrement dit, un contrat à durée indéterminée, — à ces trois mots, elle frémit d’angoisse —, comme tout un chacun l’envisage en général pour sa sécurité, je veux dire payer ses factures et être rassurer, elle préfère s’aventurer en funambule, endossant le rôle d’intérimaire dans ce qu’elle appelle le grand théâtre de la société. Elle s’est inscrite auprès d’une agence dédiée au travail éphémère. Celle-ci lui propose des missions plus ou moins longues.

Ludivine vit seule et il lui revient de régler toutes les dettes courantes. Parfois, je m’interroge à son sujet. Son état d’esprit de fausse baroudeuse m’intrigue. Pourquoi ne quitte-t-elle pas les Hauts-de-Seine pour que son goût de liberté s’épanouisse ailleurs, c’est-à-dire dans un endroit propice tel que les grands espaces, la montagne, la campagne, puisqu’elle est célibataire et sans enfants ?

Face à un métier qu’elle haït, elle n’a cependant rien nourri de mieux que le fuir en se dispersant d’une entreprise à l’autre ! Pourquoi pas ?Par contre, elle accepte n’importe quelle mission sans faire la fine bouche. Il ne faut pas non plus pousser le bouchon trop loin ! Mais ce n’est pas tout. À l’endroit où d’autres auraient craint la part d’inconnu d’un tel arrangement, elle concilie cette approche du travail avec le détachement dont elle a besoin. Là où d’autres auraient peur d’affronter à répétition des entretiens et de perdre un emploi, elle est une habituée des rendez-vous professionnels et les assume sans appréhension.

Que va faire Ludivine ? La suite de cette nouvelle gratuite en cliquant sur le lien ci-dessous :

https://unromanenpoche.fr/a-la-bonne-heure-nouvelle/

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A très bientôt et bonne lecture !

Véronique

Artiste peintre et auteure

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